En construction comme en rénovation, la chape constitue le revêtement de votre sol. C’est une couche de mortier posée sur la structure portante du sol d’un bâtiment. Elle sert à niveler et à aplanir la surface du sol à l’intérieur d’une bâtisse pour obtenir une planéité et une horizontalité parfaites. Elle permet également de couvrir l’installation d’un chauffage au sol performant. Il existe deux types de chapes en général : la chape traditionnelle et la chape fluide
Les caractéristiques de la chape traditionnelle
Également appelée chape classique, la chape traditionnelle est composée de sable, de ciment et d’eau, ce qui constitue généralement un mélange assez sec et lui donne une bonne résistance mécanique, une résistance à l’humidité, une fiabilité et une solidité reconnue. Elle peut être utilisée dans les constructions neuves que dans celles à réhabiliter, mais également avec un plancher chauffant après ravoirage réalisé sur le support afin d’y acheminer les canalisations. Par ailleurs, les supports recevant la chape doivent être sains, propres et débarrassés de toute substance qui peut nuire à l’adhérence. La chape traditionnelle se réalise in situ, damée manuellement en utilisant une bétonnière malaxant le mélange de sable, ciment et eau jusqu’à l’obtention d’un matériau assez malléable afin d’être étendu sur la dalle et d’être tiré à la règle pour la niveler. La finition de ce type de chape peut rester nue. Une chape traditionnelle est très isolante qui peut apporter jusqu’à 40 % d’économie d’énergie. En outre, la chape classique se décline en deux catégories, à savoir la chape maigre (voir la video) qui reçoit la pose des carreaux, et la chape de ravoirage destinée à rattraper des différences de niveaux du sol avant l’application d’une chape pour carreler. Si vous souhaitez réaliser une chape traditionnelle pour votre plancher chauffant, il est possible d’ajouter des adjuvants spécifiques.
Les particularités de la chape fluide


