Qu’est qu’un ORL ? Par le Docteur El Hassane Rahmi

Le métier d’oto-rhino-laryngologiste

Le métier d’oto-rhino-laryngologiste, abrégé ORL, fait partie d’un des nombreux métiers qui touche à la fois la médecine et la chirurgie et requiert ainsi une certaine motivation quant à l’obtention du titre de spécialiste. Les différents points qui vont être abordés permettent d’en savoir un peu plus en profondeur ce métier atypique.

La formation pour devenir ORL

Tout d’abord, il est fortement conseillé de s’orienter vers un baccalauréat série Scientifique, même si finalement c’est la formation supérieure qui sera déterminante.

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Celle-ci se divise en trois cycles. Le premier cycle dure deux ans. Pour la première année, il faut s’inscrire en licence de santé ; bien que le niveau soit élevé, la formation est assez générale puisqu’elle regroupe tous les étudiants souhaitant s’orienter non seulement en oto-rhino-laryngologie mais aussi ceux qui veulent se diriger davantage vers des métiers comme dentistes, sage-femme,… A l’issue de la première année, les étudiants passent un concours hautement sélectif étant donné que seulement 15% d’entre-eux seront admis. Sinon, la deuxième année est essentiellement consacrée au stage d’infirmier pendant quatre semaines dans un hôpital en début d’année. Au cours de l’année, les étudiants ne passent qu’un après-midi par la suite.

En revanche, le deuxième cycle dure quatre ans : la première année rappelle un peu la première année du premier cycle puisqu’elle expose de manière générale et plus complexe la médecine ainsi que le travail au sein de l’hôpital. Les trois années suivantes sont basées sur la théorie et aborde des sujets tels que les pathologies, la prévention ou encore la thérapeutique. Par ailleurs, des stages au sein d’un cabinet d’un généraliste ou dans un hôpital sont également indispensables. Enfin, pour valider le deuxième cycle et par conséquent intégrer le troisième, il faut aussi obtenir un certificat de synthèse clinique et thérapeutique. A la fin du deuxième cycle, « l’examen classant national » est important à passer car il va déterminer dans quel internat l’étudiant pourra poursuivre sa formation, en fonction du classement obtenu.

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Pour finir, le troisième cycle dure quatre à cinq ans et est exclusivement consacré à la spécialité que l’étudiant a choisie auparavant, à la fin de la quatrième année du deuxième cycle. Pour ce métier précis, la spécialité est appelée : oto-rhino-laryngologie et chirurgie faciale.

Le métier

La fonction de l’oto-rhino-laryngologie est de s’occuper de la zone visage-cou. A partir de là, il traite non seulement des maladies bénignes, telles que les otites, les rhinopharyngites, les angines,… mais également des pathologies plus sérieuses. Principalement axé sur la chirurgie, l’oto-rhino-laryngologiste est en mesure d’opérer à l’hôpital, même s’il n’a pas droit au titre de chirurgien.
Ses champs d’action sont multiples : il peut diagnostiquer une tumeur au niveau de la bouche et la soigner aussi ; il est capable de redresser un nez tordu en intervenant chirurgicalement ; il peut simplement surveiller le patient afin de prévenir certaines maladies qui pourraient s’avérer être graves.

La plupart des oto-rhino-laryngologistes pratiquent leur activité en tant que médecins spécialisés alors qu’une minorité d’entre-eux exercent dans un hôpital ou dans une clinique. D’autre part, le salaire d’un praticien débutant en hôpital est estimé à environ 3 800€ tandis que celui d’un libéral est relativement plus élevé.

Les compétences

Afin de devenir oto-rhino-laryngologistes, plusieurs qualités sont nécessaires. Par exemple, l’écoute est très importante afin que le patient se sente en confiance et ait une bonne relation avec le praticien. Une certaine dextérité, en particulier en termes d’habileté des mains, est également requise. En effet, en ce qui concerne la chirurgie, l’oto-rhino-laryngologie exige des aptitudes techniques ; le médecin ne doit pas trembler, doit être sûr de ce qu’il fait et doit toujours avoir une grande maîtrise de ses émotions. Par conséquent, il doit disposer d’une psychologie forte, combative et résistante afin de pouvoir surmonter tout types de situations.

Docteur El hassane Ramhi

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